lundi 19 avril 2010

LES FORMES DE LA MALADIE

L’évolution de la sclérose en plaques est imprévisible.

Chaque cas est unique. Ni le nombre de poussées, ni le type d’atteinte, ni l’âge du diagnostic ne permettent de prévoir ou d’envisager l’avenir de la personne qui en est atteinte.

C'est la roulette


Toutefois, on distingue 4 formes évolutives de sclérose en plaques : la forme cyclique rémittente, les formes chroniques progressives primaire et secondaire, et la forme progressive rémittente.


Forme remittente.


Dans 70 à 80 % des cas, la personne sera d’abord atteinte de la forme cyclique rémittente.


Cette forme se manifeste par des poussées suivies de rémissions. Une poussée est définie comme une période de survenue ou d’aggravation des signes neurologiques durant au moins 24 heures, séparée de la période précédente d’au moins un mois. Ces poussées sont provoquées par l’inflammation et la démyélinisation des fibres nerveuses. Durant les rémissions, la myéline se reforme en partie autour des fibres, ce qui entraîne une régression complète ou partielle des symptômes.




Formes progressives.


Les formes progressives connaissent quant à elles une évolution lente, mais continue.

80% des personnes souffrant de forme remittente souffriront d’une forme progressive dans les 15 ans qui suivent le diagnostic de la maladie.


On l’appelle alors « la forme progressive secondaire ».


La progression est dite primaire lorsque, dès le départ, la maladie évolue lentement sans périodes de rémission.




Forme progressive rémittente.


Cette forme se caractérise par une évolution lente et constante de la maladie (une forme progressive primaire) marquée par des poussées de symptômes.




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